L'aspect le plus habituel des données spatiales numériques c'est qu'elles sont munies de tables d'attributs, des informations :
➜ Les tables d'attributs sont donc les équivalents des tables de base de données (ou de feuilles de calcul structurées), avec une référence vers un objet spatial.
On va pouvoir les utiliser comme les tables de bases de données, par exemple pour y rechercher des objets qui correspondent à certains critères (requêtes), faire des calculs entre champs, concevoir des fiches d'information...
L'originalité des données spatiales se trouve dans leur aspect graphique, composé de vecteurs (formes géométriques) ou de pixels (points). Ces caractéristiques correspondent à leur rôle de représentation d'une entité géographique, qui est localisée et dimensionnée dans l'espace.
Toute la complexité des systèmes d'information géographique va consister à savoir gérer correctement et complètement ces données, dans leur rapport à la réalité géographique, et à proposer des outils pour leur traitement, leur croisement et leur analyse, qui préservent et utilisent leurs propriétés géographiques. Les propriétés spatiales de ces données vont donc pouvoir être intégrées au système plus général de gestion de l'information (qui prend souvent la forme d'une base de données).
Les SIG sont donc des bases de données spatialisées, qui vont permettre à la fois de gérer correctement les données (insertion, stockage sécurisé, mises à jour facilitées), mais aussi de les prendre en compte dans des processus d'analyse et de traitement : filtrage ou recherche d'information, croisement de différentes sources, création de nouvelles données, et, enfin, de représenter cartographiquement les résultats de ces travaux (cartes, schémas, vues 3D...) et les diffuser, les communiquer avec leurs caractéristiques spécifiques.